• On joue les caïds,
    on chante un peu faux,
    on se prend des bides
    mais les filles nous trouve rigolo.
    Décembre 80, New-York il fait beau.
    J'ai pris ton manteau, tu fais Jame kant et moi Al pachino

    On est la, heureux comme deux gosses en cavale,
    au milieu d'une grosse pomme, on s'en tire pas si mal.
    On s'est trouvé en cherchant la meme étoile,
    enfin tout est possible,
    quelqu'un nous trouve normal.

    Et puis la rumeur,Dakotta building,
    et puis la stupeur,
    john lenon is died.
    On partage nos larmes,je comprend tes mots.
    On a la même flamme,la même envie,d'un monde nouveau.

    On est là,perdu comme deux gosses en cavale,
    au milieu d'une grosse pomme, qui vient d'avoir trés mal.
    On c'est trouvé en pleurant, la même étoile.
    Tu es resté au village et moi j'ai mis les voiles,j'ai mis les voiles.

    20 ans qu'on s'croise de temps en temps,
    qu'est ce qu'on devient, qu'est ce qu'on attend.
    Est ce que ta peinture raconte, ton histoire?
    J'voudrai des souvenires devant, j'ai envie de voir tes enfants, imagines quand ils auront 20 ans.

    Allez viens, on part comme deux gosses en cavale,
    comme quant c'été facile
    de faire les imbéciles.
    Quelque heure volé juste comme ça rien de mal.
    Savoir qu'on est amis,qu'on laisse pas faire la vie.

    Allez on s'invite comme deux gosses en cavale,
    au milieu du grand bal,
    sans costard,sans faire part.
    Quelque accord de sleeping and sliding,
    comme quand c'été facile de faire les imbéciles
    allez viens....


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  • Je parlais de l'amour
    Comme on parle du temps
    Sans l'avoir vu au jour
    Sans le connaître vraiment

    J'y pensai comme on rêve
    J'en rêvais sans y croire
    Entre ces coeurs en grève
    Et ces histoires "pour voir"

    J'm'attendais pas à toi
    J'm'attendais pas à ça
    J'm'attendais pas à moi
    Dans c'rôle là

    J'mattendais pas à lire
    Autre chose que mon livre
    J'm'attendais pas à vivre
    Au dessus de mes lignes

    Dans cette foule des gens seuls
    Toutes ces vies qui se frôlent
    Tous ces corps qui s'envolent
    Ces chagrins sans épaules

    On respire l'air du large
    L'air du temps, l'ai de rien
    On veut tous prendre le large
    Personne connaît le chemin

    J'm'attendais pas à toi
    J'm'attendais pas à ça
    J'm'attendais pas à moi
    Dans c'rôle là

    J'mattendais pas à lire
    Autre chose que mon livre
    J'm'attendais pas à vivre
    Au dessus de mes lignes

    Et puis j'ai vu ta tête
    Un clown aux yeux qui brillent
    Tes chagrins dans les fêtes
    Et ton rire qui rougit

    Si forte d'être fragile
    Tes peurs après la nuit
    Les princesses que j'ai lu
    Etaient moins farfelues

    J'm'attendais pas à toi
    J'm'attendais pas à ça
    J'm'attendais pas à moi
    Dans c'rôle là

    Je courrais sans lanterne
    Vers une aube qui s'enfuit
    Aux endroits où l'on s'aiment
    Il ne fait jamais nuit

    J'm'attendais pas à toi
    J'm'attendais pas à moi
    Dans c'rôle là

    Et le route fut belle
    De mes rêves à ma vie
    Croustillante de dentelle
    Rideaux neufs, nouveau lit

    J'ai posé 1000 questions
    A mon coeur, à ma tête
    J'ai planté l'vieux garçon
    Au milieu de ses peut-être

    Tous ces jours plus pareils
    Ttous ces matins parfaits
    Où tes yeux me réveillent
    Dans un rire un secret

    J'm'attendais pas à ça


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  • La photo de classe
    Le sourire rose d’une fille qui me dépasse
    Le p’tit air malin qui suit mes grimaces

    La vie qui trace
    Les souvenirs qui n’ont plus assez de place
    Et les grands airs qui me font boire la tasse
    Le temps qui passe

    Je fais semblant
    Je joue au grand
    Je m’invente des papas
    Des grands des forts à qui je ressemble pas
    Mais qui me donnent la force de croire en moi

    Je fais semblant
    Je suis tremblant à l’idée qu’on ne m’aime pas
    Je sers maman qui me prend dans ses bras
    Je fais semblant que rien ne m’arrivera
    Ne m’arrivera…

    Premier frisson
    On apprend la guitare sous l’édredon
    Sa mère ne veut pas de moi c’est un peu con
    Les nuits s’en vont
    Et ma première histoire houle dans l’avion
    Mais là on se mêle au Brésil de Milton
    Première chanson

    Je fais semblant
    Je joue au mec à qui on ne l’a fait pas
    Je suis absent, elle ne reviendra pas
    J’embrasse des lèvres que je ne connais pas

    Je fais semblant
    Je prends ma voix sans vie à bout de bras
    J’enfonce les portes où l’on veut bien de moi
    Ca fait sourire
    On dit qu’on me rappellera
    On me rappelle pas

    Et puis un jour
    Des mains se tendent pour m’offrir de l’amour
    Des voix s’unissent pour guider mes détours

    Le monde autour
    Ceux qui m’aiment
    Les autres qui comptent les jours
    Ceux qui me font espérer en toujours
    Trop de monde autour

    Je fais semblant
    Je joue à croire que je mérite tout ça
    Je suis tremblant
    Ces gens sont là pour moi
    Je leur raconte ma vie
    Et il me voit

    J’fais plus semblant
    Je rends sa vie à ma voix à bout de bras
    Celle que j’attends doit se cacher par là
    Elle doit bien se cacher je ne la vois pas
    Je ne la vois pas…

    Le premier jour
    Je me relève si on me pousse dans la cours
    Je suis Thierry La Fronde, je gagne toujours
    Et le temps court


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